Catégorie : Société

Happy Galentine’s day

Et oui nous sommes déjà le 13/02 !! Le temps file et je ne le vois pas passer… *soupir*.

Mais en ce jour spécial, je me suis dit que j’allais quand même pendre le clavier pour écrire une petite brève et célébrer les femmes que j’aime ! Profiter de Galentine’s day pour leur dire merci d’être présentes dans les bons comme les mauvais moments, les rires, les pleurs, les crises de nerfs, les coup de gueule, les bonnes nouvelles, les mauvaises, les câlins et les larmes de joie.

Comme on peut le lire dans cet article le souhait de Leslie Knope est en train de se réaliser et j’espère que cela se répandra plus encore dans les années à venir !

Aujourd’hui, prenez quelques minutes pour passer du temps avec vos amies ou leur envoyer un message. Comme je disais dans mon article l’an dernier, on ne prends jamais assez de temps pour dire merci.

OCCUPY SAINT VALENTIN!

Je ne vais pas te mentir mon ami lecteur : la Saint Valentin, c’est franchement pas ma came. Mais je te coupe, avant que tu te mettes à frétiller sur ta chaise, prêt à t’écrier « JE LE SAVAIS! BIEN SUR QUE LA HIPSTERO-BOBO HAIT CETTE FÊTE, ODE A LA MIÈVRERIE LA PLUS DÉGOULINANTE ET AU CAPITALISME ÉHONTÉ ! »
Ça fait belle lurette que j’ai dépassé le stade du nihilisme de mes 14 ans. C’est une trentenaire fière de porter en ce moment même un haut de pyjama « Pandicorn » qui te parle.

Ai-je écrit cette intro seulement pour te montrer mon meilleur achat de ce début d’année ? Ça se pourrait bien.

Personne n’est obligé de passer une saint Valentin mièvre après tout. Tout comme techniquement, on peut très bien la fêter sans que ça nous coûte quoique ce soit. Se mettre des obligations telles que « JE DOIS LUI OFFRIR DES FLEURS/UN BIJOUX/UN CADEAU QUI EST EN DEHORS DE MON BUDGET HYPER SERRE » ou « ON DOIT ABSOLUMENT FÊTER CA AU RESTAURANT » c’est jouer le jeu du capitalisme et du conditionnement social. On peut parfaitement décider d’en sortir sans pour autant rejeter totalement le concept de la Saint Valentin. En faisant des cadeaux ou un repas « fait maison ». Alors c’est sur on prend le risque que demain, à la machine à café du boulot, tout le monde te regarde avec un petit air compatissant « Oh ma/mon pauvre, ahlala il/elle aurait pu faire un effort », mais ça te donne l’occasion de sortir la carte du « Vous déconnez, c’était tellement personnel ! Meilleure Saint Valentin de ma vie ! ». Même si ça n’est pas vrai, mais ça leur apprendra à essayer de juger ta St Valentin…

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Review de Livre : The Miracle Morning

The Miracle Morning: The Not-So-Obvious Secret Guaranteed to Transform Your Life (Before 8AM)The Miracle Morning: The Not-So-Obvious Secret Guaranteed to Transform Your Life by Hal Elrod
My rating: 1/5 stars

J’ai lu ce livre, suite à la recommandation d’une amie qui me disait combien il m’aiderait à forger une routine quotidienne pour me lancer dans ma journée.
Cette review ne remet pas en question la méthode des Life S.A.V.E.R.S, qui m’a l’air plutôt bonne, mais le contenu du livre.

The Miracle Morning n’est pas un livre de « Self-Help », c’est un livre de « Self-Promotion ». L’auteur y passe des pages et des pages à se passer de la pommade dans le dos, à en passer à ses auteurs favoris, à ses amis (j’ai très vite arrêté de compter le nombre de fois où il nous parle de ses « good friend X ») au lieu d’aller droit au but.
Mon ebook fait 222p, il aurait largement pu en faire 30 et rien n’aurait manqué. L’auteur répète encore et toujours les même « arguments » et statistiques. Comme le disait un autre revieweur de GoodReads « on peut lire la première phrase de chaque paragraphe et ne rien manquer à ce qu’il raconte ». C’est dire le vent qu’il brasse tout le long.
Les 4 premiers chapitres sont quasiment inutiles, et même exécrables. L’auteur y développe un tel niveau de privilège et d’aveuglement sur le monde qu’il en devient carrément insultant.
Pour lui, vivre une vie « moyenne » est la même chose qu’une vie « médiocre ». Et cette idée de médiocrité est tout le temps répétée. Il ne fait aucune différence entre une mesure (« moyenne ») et un jugement de valeur (« médiocre »). A vrai dire, il s’amuse même à essayer de changer la définition du mot « médiocrité » à un moment… Et donc comme son livre s’attache à vouloir « aider » les gens qui voudraient sortir de la moyenne, cela devient un livre sur « LA solution pour s’élever au dessus des 95% de médiocrité qui afflige le monde ».

Un autre point horripilant, est que pour lui, vous êtes la raison pour laquelle votre vie est « médiocre ». Rien d’autre. Les éléments extérieurs n’ont pas l’air d’exister (ou alors sont des fausses excuses). Comme il a eu des gros accidents de vie et a réussi à s’en sortir, il part du postulat que tout le monde peut le faire. Il soulève à peine l’idée qu’avoir eu une vie privilégiée a été la clé de sa réussite. Pour le balayer d’un coup en disant que personne n’était là pour lui durant sa dépression, ce qui semble suffisant pour faire de lui une autorité. A travers ça, il fait preuve de classisme et de validisme incessant. Il ne fait aucune différence entre une dépression et la dépression chronique par exemple. Ses solutions relèvent du très célèbre « ta dépression c’est dans ta tête, tu n’as qu’à vouloir aller mieux ».

Pour finir, à aucun moment il n’apporte de sources à ses allégations. Il dit souvent « une recherche a montré que » ou lance des nombres, sans jamais les supporter par quoique ce soit. Tout ce qu’il dit semble donc particulièrement arbitraire, ou alors soutenu par son expérience, ou celle de ses clients/sa communauté.
Le tout se lit donc comme un pamphlet de vente de 222 pages. Outre les chapitres 5 et 6, sur les stratégies pour se lever, et les Life S.A.V.E.R.S, on se retrouve dans une interminable publicité pour aller télécharger des choses sur son site (soit disant gratuites, mais vous devez vous inscrire pour les avoir) ou rejoindre sa communauté, car les exemples disponibles se trouvent là-bas. Il va même jusqu’à vous parler d’une recette de smoothie pour le petit déjeuner, sans jamais la donner dans le livre (devinez où elle se trouve…).

Hal Elrod passe l’introduction à vous dire qu’il a été le meilleur vendeur de sa boîte avant le crash boursier de 2008. Et c’est ce qu’est ce livre. Le topo mercantile d’un vendeur de télé-achat.

Ce premier post aura t-il un sujet ?

Il y a un beau dicton dans notre charmante contrée qui dit « Jamais deux sans trois ». Tu vas pouvoir suivre, cher lecteur, mes pérégrinations à la recherche du thème de mon premier article. Oui, je te tutoie mon ami, car je suis comme ça, nature et sans tabou. En vrai, j’aime surtout les cheap tricks et briser le quatrième mur. Et les tergiversions sans fin. Et aussi le phrases courtes. Et je me trompe toujours dans l’accord des participes passés du verbe avoir, mais je m’égare.
Avant de commencer à t’expliquer que j’ai un excellent sens de l’orientation, je vais donc revenir à mon sujet d’origine :
C’était une blague. J’ai un sujet de premier article !
Un vrai.
Depuis un mois en fait. J’avais juste la flemme de l’écrire. (Je t’avais prévenu pour les phrases courtes)

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