Ah, cet été. Je l’ai imaginé, rêvé, fantasmé. Toutes ces choses que j’allais pouvoir faire. Écrire pour le blog, écrire mon best-seller et devenir immensément riche, me remettre au sport, reprendre contact avec des amis perdus de longue date, ranger mon dressing et me débarrasser, enfin, de ce legging « ça peut encore servir » troué jusqu’aux genoux et de cette robe « si je perds encore 25 kilos ça rentre » démodée depuis 1997, tester des recettes de cuisine (comme celles que mes camarades postent sur ce blog), potasser mes cours de turc (long story), trier les photos de mon voyage au Japon de 2008… Ce n’est qu’un aperçu de la liste des possibilités.
Je m’étais dit que clairement, ces deux mois d’été, même si je n’ai pas de congés en tant que tels, seraient le moment idéal pour avancer un peu sur toutes ces tâches.
Las !
Nous voici à la fin du mois de juillet et au moment où j’écris ces lignes, je porte mon legging troué jusqu’aux genoux, je viens de manger des haricots en boîte à peine réchauffés à la casserole, mon dressing déborde de T-Shirts dont certains remontent au lycée (je suis une lady, je ne dirai pas mon âge, mais j’ai passé le bac en 1997 si ça peut aider), je ne sais même plus où se trouve ma carte pour entrer au club de sport, et l’avancée de mon best-seller consister à avoir créé un Google Doc titré « Best-seller »…
Bon.
L’erreur serait sans doute de m’apitoyer sur mon triste sort en me disant que rien ne changera jamais puisqu’à mon âge (bac en 1997, do the math), il est peut-être trop tard. Demain est un autre jour, blabla. Et puis, dans dix jours, c’est Gishwhes. Et ça, c’est le meilleur moyen pour me faire sortir de ma torpeur… C’est quoi Gishwhes ? Ça, on aura l’occasion de vous en reparler…
comment je te comprends !! je suis la reine des to do list à rallonge que je ne suis jamais…ne culpabilise pas ! on a trop d’idées et de choses qui bouillonnent dans notre tête…le but s’est aussi de profiter de la vie <3